Une petite nouvelle

Voila une nouvelle que j'ai rédigée et qui m'a été inspirées par le sujet "casse tete" dans la parite discussion et actualité.

Circumnavigation inversée

Les pays du nord, soucieux de préserver l’égalité entre tous les peuples et le développement de la science et des techniques, ont inventé il y a peu, un train capable de rouler à 60 km.s-1, soit un peu plus du double de la vitesse de rotation de la planète ! Leurs bons sentiments démocratiques oublièrent d’aider la ligne d’autobus transsaharien, dont les véhicules sont toujours de vieux cars Wolswagen, que l’armée allemande ne voulait plus. Seulement ce train posa quelques problèmes…


17 juin 2012 – gare de Moscou


- Les passagers du transmonde numéro 46 bis sont attendus quai numéro 3
La vois monocordes des hauts parleurs des gares avaient le don d’exaspérer Mickaïl. Il s’empressa d’atteindre le troisième quai et s’engouffra, tel un dard furtif, dans le wagon où se trouvait le siège première classe qui lui était réservé. Sa société lui avait réservé son tour du monde ultra rapide dans le but de récupérer quelques lettres dans les diverses escales autour du globe.
Il se pencha vers l’interstice de la fenêtre et juste avant le départ du train, il fit un bref signe à sa bien aimé, Gritchka, une illuminée, qui avait promis de l’attendre pendant les quelques heures du trajets sur le bord du quai. Mickaïl se rassit sur son confortable siège, et voulu contempler les paysage qui allait se dérouler devant lui, mais ces yeux, incapables de s’adapter à une telle vitesse, ne perçurent que des lignes flous de couleurs. Il ferma la fenêtre. Et tenta de s’endormir, quand, à peine après quelques minutes de voyages, il se retrouva brusquement à Paris, gare du Nord.
Sa société l’avait prévenu de régler sa montre en conséquence, et il enleva donc trois heures à la montre. L’homme en manteau de feutre noir qui devait l’attendre était pile à l’heure. Il fit :
- Le temps va tourner à l’orage n’est ce pas ?
- Oui, mais demain il fera beau, lui répondit Mickaïl, assuré.
L’homme se sentit rassuré, heureux que son interlocuteur connaisse le mot de passe, et il lui refila le précieux paquet.
Le Russe se réinstalla 5 minutes plus tard, et le train s’ébranla.
Il failli s’assoupir quand l’autorail passa dans le tunnel sous la méditerranée, construit à la va-vite quelques années auparavant par Americotunnel. Mais il fut réveillé par la douce musique annonçant l’arrêt à New York. Mickaïl secoua la tête en sortant, le simple fait que le soleil se lève à l’ouest pour aller ce coucher à l’est décontenançait le fils de simple moujik qu’il était.
Là encore il récupéra le paquet qu’il devait prendre et reparti dans son wagon. Il régla sa montre avant de partir. Il avait déjà gagné plus de dix heures !
Le trajet se poursuivit sans encombre jusqu’à San Francisco. Mickaïl fut abasourdi par la chute ultrarapide de l’obscurité nocturne, et il arriva finalement à la gare juste au bon moment. L’entreprise de Mickaïl avait tout organisé les horaires de rendez-vous et là encore, une nouvelle fois, un homme au long col lui rendit une enveloppe, après avoir effectuer le protocole dans un français impeccable.
Mickaïl retira de nouveau quelques heures sur sa montre. IL fut amusé de voir les quelques américains qui était monter réclamer un frugal dîner de sandwich et d’eau plate alors qu’il n’avait pris sont petit déjeuner il y a moins d’une heure !
Le train reprit son périple, et Mickaïl reconnu entre les lignes flou le long pont sur lequel ils allaient passer et qui traversait tout l’Atlantique. La construction avait eu quelques problèmes à causes de militant Greenpeace qui avaient saboté les travaux qui, selon eux, défiguraient le paysage.
La traversée se fit sans encombre et il arriva à Tokyo, capitale du pays du Soleil Levant. Il se fit remettre un paquet, régla sa montre en fonction grâce à l’église hindouiste devant la gare et repris son trajet vers Moscou, où il retrouvera Gritchka, qui l’avait attendu tout ce temps.
Il atteignit la magnifique ville, capitale des tsars, en quelques temps, et lorsqu’il descendit du train il sauta au coup de sa bien-aimée. Puis ils allèrent ensemble boire un verre de vodka sur la place rouge.
- Tu as quelle heure ? demanda-t-il, au fil de la conversation
- Bientôt 13 heures, répondit la belle moscovite
Mickaïl devint subitement pensif, regarda sa montre puis compris la raison du décalage entre les deux cadrans et dit, en riant:
- Je crois que j’ai pris le train de demain.

MOI MEME

en esperant que certains prennent la patience de me lire


Soldatdeplomb

pas mal, non?
moi je trouve sa génial, franchement, g pas décroché une seule seconde, je m'imaginais la scene avec les perso, et sa rend plutot pas mal, meme très bien remarque!
Bravo rémi!

Remarquable! Chute, détail, remarques droles et engagées... la classe pour une première fois!

c gentil de lui dire sa et de l'encourager..., parceque ya personne qui lui dit ce qu'il pense de sa nouvelle...

laisse faire le temps loutoune laisse faire

ouai ba le temps passe, et j'attends toujours mon bus! oups c pas là que je devais dire çà...!

franchmen c pa mal du tou tu a de l'avenir!! bravo!

merci pour lui!

de rien c la vérité!

bien tu deviens le disciple de tim

Lol!!!!!!!

J'ten ficherait des disciples moi!!

Le mot te déplait?

Nan en fait je m'en fout

Je voulais faire un petit effet comique

il a raté. Pourquoi? parceque l'intrigue de décalage par rapport à la réalité et le quiproquo comique reposaient sur un postulat de départ bancal...

Tu comprend?

Bien sur!!!

tout le monde a compris! Meme moi!! si si j't'assure!

sa parait logique rémiquio...!

(au fait, pourkoi remiquio?)

Rémi= Rémiquio en espagnol comme Luthun= Loutoune en espagnol

à l'origine c'est rémijio ( qui se prononce remirrrio) et il a changé